Hey, préparez-vous à un récit qui va vous retourner. Un lundi, un gars de Caen, Marc Thébault de son petit nom, se retrouve face à une scène on ne peut plus surprenante. Deux pneus de son SUV complètement à plat et un mot griffonné sur son pare-brise: « Votre SUV tue ! ». Et tenez-vous bien, notre bonhomme utilise ce véhicule « Juke adapté » pour transporter le fauteuil roulant électrique de sa femme. Et comme couronnement, on trouve une carte de stationnement PMR (personne à mobilité réduite) sur le véhicule.
Marc Thébault, décontenancé, n’en croit pas ses yeux et ses oreilles. Il voit là, l’œuvre de ces militants écologistes, grouillant en collectifs anonymes, qui parcourent le pays pour dégonfler les pneus des véhicules qu’ils jugent trop polluants. Et bam! Le coup est parti comme dans un film d’Hollywood.
« Hey, vous n’avez pas vu ma carte PMR, mon Juke sert à quelque chose ici »
Le fait marque notre homme qui n’hésite pas à le partager sur Twitter, outré par le peu de considération de ces militants. Qui n’ont visiblement pas pris la peine de jeter un œil à la vignette crit’air 1, signal d’une pollution plus faible, ni à la carte de personne à mobilité réduite. « Vous auriez dû voir ma carte PMR. Mon Juke est non seulement adapté mais transporte aussi un fauteuil électrique », tempête Marc Thébault.
Un tweet devenu phénomène social
« En prime, vous m’avez fait manquer un rendez-vous à l’hôpital, repoussé à… janvier 2024 vers les sommets enneigés ! », ajoute-t-il sous son post. Son tweet est devenu un véritable phénomène avec plus d’un million de vues, 10.000 likes et 4.000 retweets et bien sûr, une pléthore de commentaires.
Des messages de soutien fusent: « Garde la tête haute », « 100% derrière toi », et des foules horrifiées par l’acte de vandalisme : « Quelle indignité », « Quelle manière horripilante de militer pour le climat », s’emportent les internautes.
Certains lui conseillent de porter plainte, mais pour Marc Thébault, il ne peut s’agir que d’une main courante : « Pour la police, ça ne peut pas aller jusqu’à une plainte, mais seulement jusqu’à une main courante ».