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Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est un personnage qui ne laisse personne indifférent, en dépit d’une popularité parfois en berne, y compris au sein de sa formation politique. Son penchant pour la polémique se traduit par un tourbillon de surnoms créatifs, dont certains sont élogieux, alors que d’autres reflètent une certaine dérision. Notamment l’un d’entre eux qui a refait surface récemment.
Elisabeth Borne, malgré les difficultés rencontrées lors du conflit des retraites et des émeutes, est parvenue à conserver son poste lors du dernier remaniement gouvernemental orchestré par Emmanuel Macron. Cela a eu pour conséquence de contrarier Gérald Darmanin, qui se projetais déjà à la tête du gouvernement. Conformément aux indiscrétions divulguées par l’Express, il était en position de force pour cette promotion. Comme l’atteste un proche :
Le Président a fait miroiter à Gérald que le poste pourrait lui revenir.
Toutefois, alors que l’idée prenait de l’ampleur en coulisses, l’opposition de l’aile gauche macroniste a réussi à influencer le choix du président. Finalement, ce dernier a décidé de reconduire Elisabeth Borne à la tête du gouvernement.
Les épithètes humoristiques de Gérald Darmanin
L’issue de cette situation a donné lieu à une véritable aubaine pour les adversaires de Gérald Darmanin, qui ont saisi l’occasion pour raviver certaines appellations humoristiques. Selon une révélation du Parisien relayée par le site de Femme Actuelle, certains le désignent par :
« Iznogoud », en référence au personnage de bande dessinée imaginé par René Goscinny et Jean Tabary, qui rêve de détrôner le calife.
L’expression « Iznogoud » fait également écho au terme anglais « he’s no good », qui se traduit par « il n’est pas bon ». Comme le rapporte Challenges, le ministre de l’Intérieur avait également été surnommé « Darminet », en raison de sa faculté à séduire les élus, ou encore « Darmalin », pour son habileté à manœuvrer dans l’échiquier politique.
Mais qu’importent les railleries et les plaisanteries pour ce faiseur de rois, disciple auto-proclamé de Nicolas Sarkozy. Ce dernier est résolu à rebondir après l’échec de sa mutation à Matignon. Il envisage une rentrée politique forte à Tourcoing, son fief depuis plusieurs années.
« 2027, c’est demain », chuchote-t-il en privé, nourrissant secrètement des ambitions présidentielles pour prendre la relève d’Emmanuel Macron à l’Elysée. Sa loyauté envers l’ancien banquier pourrait cependant être mise à l’épreuve, des rumeurs circulant quant à la création d’un mouvement politique par Darmanin. Pour le moment, il affirme rester fidèle.
En dépit des controverses, Gérald Darmanin a déjà une collection variée de surnoms, fruits d’une carrière politique riche en rebondissements – et ce n’est qu’un aperçu ! Pour ce fin stratège animé par l’ambition de gravir les échelons de l’échiquier politique, il ne s’agit que d’un détail. L’histoire d’Iznogoud n’est probablement pas terminée.
